espace temporaire d'art contemporain
entrée de l'exposition
au sol sur les vitres
Hassan Darsi Mehryl Levisse
projet en dérive - 2021 de l'importance du motif - variation n°2 - 2021
2 bassins de 23mètres x 4mètres impression pigmentaire sur vinyle adhésif
eau + poussière d'or 293 vitres de tailles et formes différentes
réparties sur 29 fenêtres de 267cm x 400cm chacune
installation in situ installation in situ
Hassan Darsi
projet en dérive - 2021
2 bassins de 23mètres x 4mètres
eau + poussière d'or
installation in situ
Balthazar Heisch
besdello - 2019
h.200 x p.70 x l.70 cm
simred - 2021
l.110 x l.55 x p.55 cm
2 sculptures en bois, clous de tapissier et cordes de guitare
Balthazar Heisch
besdello - 2019
h.200 x p.70 x l.70 cm
simred - 2021
l.110 x l.55 x p.55 cm
2 sculptures en bois, clous de tapissier et cordes de guitare
Balthazar Heisch
besdello - 2019
h.200 x p.70 x l.70 cm
simred - 2021
l.110 x l.55 x p.55 cm
2 sculptures en bois, clous de tapissier et cordes de guitare
vue d'ensemble
vue d'ensemble
Hassan Darsi
projet en dérive - 2021
2 bassins de 23mètres x 4mètres
eau + poussière d'or
installation in situ
Jérémie Nicolas
détonne de silence - 2021
cinq bruits de fond à peine perceptibles et cinq hymnes,
pour quatre excitateurs audio et un panneau de fines tôles visées entre elles
musique composée à partir du silence du lieu
œuvre in situ
vue d'ensemble
Tania Mouraud
je ne suis pas née pour me soumettre - 2021
impression pigmentaire sur bâche
800cm x 320cm
installation in situ
vue d'ensemble
Tania Mouraud
je ne suis pas née pour me soumettre - 2021
impression pigmentaire sur bâche
800cm x 320cm
installation in situ
Ali Cherri
the digger (l'excavateur) - 2015
vidéo, couleur, sonore durée : 30'
collection du Frac PACA
Julie Faure-Brac
corps en suspens #3 (femme-ours) - 2017
sculpture en plâtre, bois, grillage métallique,
papier, encre taille-douce
85cm x 57cm x 85cm
Julie Faure-Brac
corps en suspens #1 - #2 - #3 - 2017
sculpture en plâtre, bois, grillage métallique,
papier, encre taille-douce
Julie Faure-Brac
corps en suspens #1 - #2 - #3 - 2017
sculpture en plâtre, bois, grillage métallique,
papier, encre taille-douce
Julie Faure-Brac
le porteur de l'esprit de la baleine échouée - 2099
sculpture en plâtre, bois, grillage métallique,
papier, pointe noire
117cm x 350cm x 164cm
Julie Faure-Brac
le porteur de l'esprit de la baleine échouée - 2099
sculpture en plâtre, bois, grillage métallique,
papier, pointe noire
117cm x 350cm x 164cm2
Julie Faure-Brac
le porteur de l'esprit de la baleine échouée - 2099
sculpture en plâtre, bois, grillage métallique,
papier, pointe noire
117cm x 350cm x 164cm
Hassan Darsi
projet en dérive - 2021
2 bassins de 23mètres x 4mètres
eau + poussière d'or
installation in situ
Mehryl Levisse
de l'importance du motif - variation n°2 - 2021
impression pigmentaire sur vinyle adhésif
293 vitres de tailles et formes différentes
réparties sur 29 fenêtres de 267cm x 400cm chacune
installation in situ
Mehryl Levisse
de l'importance du motif - variation n°2 - 2021
impression pigmentaire sur vinyle adhésif
293 vitres de tailles et formes différentes
réparties sur 29 fenêtres de 267cm x 400cm chacune
installation in situ
Mehryl Levisse
de l'importance du motif - variation n°2 - 2021
impression pigmentaire sur vinyle adhésif
293 vitres de tailles et formes différentes
réparties sur 29 fenêtres de 267cm x 400cm chacune
installation in situ
Mehryl Levisse
de l'importance du motif - variation n°2 - 2021
impression pigmentaire sur vinyle adhésif
293 vitres de tailles et formes différentes
réparties sur 29 fenêtres de 267cm x 400cm chacune
installation in situ
Mehryl Levisse
de l'importance du motif - variation n°2 - 2021
impression pigmentaire sur vinyle adhésif
293 vitres de tailles et formes différentes
réparties sur 29 fenêtres de 267cm x 400cm chacune
installation in situ
Maria Marshall
don't let the t-rec get the children - 1999
vidéo 4/3, couleur, sans son, durée : 20'
collection du Frac PACA
Hassan Darsi
projet en dérive - 2021
2 bassins de 23mètres x 4mètres
eau + poussière d'or
installation in situ
vue d'ensemble
vue d'ensemble
vue d'ensemble
visite de la ministre de la culture Madame Roselyne Bachelot
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19.08.2021 - 26.09.2021
balak #12 - penser les possibles
usine la macérienne
08000 charleville-mézières / france
absalon
michel blazy
mircea cantor
ali cherri
hassan darsi
julie faure-brac
mehryl ferri levisse
fischli & weiss
clarisse hahn
balthazar heisch
paul maheke
maria marshall
tania mouraud
jérémie nicolas
/
balak #12 - penser les possibles
Contrainte (nom féminin)
1 - Action de contraindre, de forcer quelqu'un.e a agir contre sa volonté ; pression morale ou physique, violence exercée sur lui / elle.
2 - Obligation créée par les règles en usage dans un milieu, par les lois propres à un domaine, par une nécessite, etc.
Après un an et demi de pandémie et plusieurs mois de fermeture des lieux culturels, de rencontre, d'échange et de partage, les mots contrainte, attente et impossibilité sont sur toutes les lèvres.
C'est dans ce contexte très particulier de contraintes liées a la crise sanitaire que le Festival le Cabaret Vert a dû reconsidérer son format pour donner naissance au festival Face B. C’est un monument historique de Charleville-Mézières, La Macerienne1, qui accueillera cette première édition, pensée et conçue à la fois pour ce site emblématique et en cohérence avec les contraintes inhérente à la pandémie.
Une première édition qui sera également l’occasion d’une collaboration inédite entre le Festival Face B et Balak (Espace temporaire d'art contemporain). Une collaboration qui prend forme pour donner à voir et à penser la douzième exposition de Balak : Penser les possibles.
Penser les possibles, car après avoir attendu, patienté, ralenti, temporisé, retardé, refréné, repoussé, différé, ajourné, suspendu... Il est temps d’aspirer, de désirer, d’espérer, de méditer, d’échafauder, et enfin de rêver !
L’exposition imaginée par Balak investira l'ancien atelier mécanique de la Macérienne pour créer un dialogue complice entre les œuvres vidéos de collections de Fracs et les artistes invité.e.s à venir penser et concevoir des œuvres in-situ. L’occasion de faire revivre cet espace abandonné depuis de longues années, et parce que de toutes contraintes peuvent naître des idées et des utopies, l’occasion de faire naître des envies, des possibles et des rêves dans ce lieu fortement hétérotopique2 qu'est la Macérienne.
1 • La Macerienne est une ancienne usine fondée en 1894 à Charleville-Mezières, fabriquant notamment des pièces pour les cycles Clement-Gladiator, puis pour les automobiles Clement-Bayard. L'usine a fermé en 1984, depuis le bâtiment est reste inutilisé.
2 • L'hétérotopie est un concept forgé par Michel Foucault (philosophe français mort en 1984) dans une conférence de 1967 intitulée « Des espaces autres ». Il y définit les hétérotopies comme une localisation physique de l'utopie. Ce sont des espaces concrets qui hébergent l'imaginaire, comme une cabane d'enfant ou un théâtre par exemple.
//
suite à sa visite de l'exposition Florian Gaité à écrit ce texte :
L'exposition "Penser les possibles" à Charleville-Mézières est brillante, régénérante, habitée.
Installée dans les 1 500 m2 de l'ancienne usine de La Macérienne, elle en fait resurgir les fantômes.
L'espace ressemble à un gros navire industriel qui aurait avalé son environnement, étrangement habité par une baleine adossée et un équipage haut-perché conçus par Julie Faure-Brac, des êtres hybrides dont certains semblent porter le poids du monde et d'autres en émerger. En plein cœur de cette embarcation terrestre repose le lagon à la poudre d'or d'Hassan Darsi, dont la surface réfléchissante, qui frémit sous les courants d'air et suit les variations de lumière, oscille entre la couche de pétrole solaire et le dépôt de rouille sublimé. Balthazar Heisch y a soclé une harpe déstructurée, un totem post-cubiste et onirique qu'on verrait bien accompagner le chant des sirènes ou redoubler celui des baleines. Face à lui, derrière une plaque de métal posée au mur, dont on ne sait si elle fait passage ou obstruction, Jérémie Nicolas sort de son silence la mémoire du lieu qu'il réaffecte par le son, écho d'une autre sirène qui ordinairement signale le départ des bateaux. Modulé, réécrit, recomposé, le reste du lieu résonne dans un fracas cuivré ou se dissémine en de discrets échos étouffés qui font vrombir le peu, le rien et ses spectres.
Trônant au fond de la salle, le monumental crypto-message de Tania Mouraud, issu de la tradition yiddish, appelle lui à la révolution de soi et à l'insurrection des corps, en souvenir des luttes ouvrières, et sous les yeux bienveillants de Louise Michel dont le hasard a laissé un portrait affiché au mur. Sur les fenêtres, un panache de motifs en vitraux, imaginés par Mehryl Ferri Levisse, filtrent la lumière et colorent tout l'espace, comme autant de tags irisés et opalescents venus d'un autre temps, savamment mêlé aux graffitis de plus récents squatteurs.
Une sélection vidéo complète enfin l'ensemble, parmi laquelle le méditatif The Digger, mystérieux film d'Ali Cherri qui suit le gardien des ruines d'une nécropole aux Emirats Arabes Unis.
Partout une présence vestigiale qui redonne vie au lieu et invite à en inventer les possibles.
texte de Florian Gaité
/
un commissariat de mehryl ferri levisse
exposition réalisée avec le soutien
des artistes, du cabaret vert, de la drac grand-est, du musée arthur rimbaud, du frac paca, du frac pays de la loire, du frac meca, du département des ardennes et de la ville de charleville-mézières
© association darkroom & mehryl ferri levisse